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Jamais sans mon chien!

Zuckerbrot und peitsche mit Bart Bellon (3ème partie)

Publié le 26 Février 2013 par Philippe Roustant

(La carotte et le bâton, troisième partie) :

Passons à la conduite de dos :
Autrefois, le chien était collé avec les fesses contre la jambe du maître et tout ce beau monde avançait avec précaution. Le chien constatait qu'avec ce comportement de m...., il réussissait à obtenir l'autorisation de mordre ! Donc il pensait que c'était une bonne idée de faire comme cela !
Il y a une dizaine d'années , des dresseurs ont commencé à demander la tête levée comme pour la suite au pied.
Il n'y avait plus aucune vigilance sur l'HA.
Aujourd'hui avec ce système, on ne peut plus faire de points.
Pour avoir le maximum de points, il faut que le chien ait son épaule à hauteur du genou du conducteur et qu'il fixe l'HA du regard.
Dès que le chien réalise correctement cette figure ,on n'attend pas que l'HA fasse une menace ! On donne son ordre d'attaque. Et comme l'HA est votre partenaire , il sait qu'il doit immédiatement lever son bâton.
Autrefois l'HA se retournait toujours au même endroit après un angle, juste comme le chien se retrouvait deux mètres devant vous et le chien pensait que c'est lui qui avait la bonne attitude puisqu'il obtenait sa récompense ainsi.
La bonne attitude c'est de considérer que l'ensemble de vos commandements et l'ensemble de vos déplacements peut potentiellement amener la récompense au chien. Dès lors le travail devient un jeu pour celui ci et il est réellement à l'écoute.
Quand le chien est en bonne position, le conducteur donne l'ordre d'attaque et l'HA lève le bâton.
A ce moment précis ,nous pouvons commencer à penser que nous avons un certain contrôle de la situation.
Les erreurs du passé ne doivent en aucun cas se répéter : le chien est libéré à l'ordre et uniquement à l'ordre et ceci , uniquement lorsque la position demandée est parfaitement réalisée.
Pendant la conduite de dos , toutes les exigences sont possibles : on peut demander toutes sortes de positions au chien ou exiger toutes sortes de déplacements sans rapport direct avec l'action proprement dite ! Si on a le contrôle , on peut tout faire puisqu'on sort du schéma traditionnel de la contrainte.
On explique ça au chien d'abord avec la balle ,en variant les actions au maximum.
La plupart des conducteurs veulent un HA très actif dans la cache et qui fasse un maximum de « cinéma » pour déclencher le chien. Mais dans ce système , le chien est passif !
Au contraire, il faut donner au chien le sentiment qu'il contrôle tout  et que c'est lui qui mène le jeu!
C'est à ce prix qu'on aura un chien qui dégage une véritable « expression ».
Plus le chien est sûr de son fait et de son travail, plus il va s'investir et se donner avec le maximum d'énergie.
Pour construire cela, on doit récompenser le chien progressivement après trois, puis quatre, puis cinq aboiements et s'arrangeant pour que le chien comprenne bien que c'est son attitude qui déclenche l'obtention de la récompense.
La question de la progressivité est primordiale : deux jours pour obtenir deux aboiements, quatre jours pour quatre aboiements !
C'est l'inverse de la méthode classique où le chien arrive chaud comme la braise et qu'on laisse patienter jusqu'à ce qu'il s'éteigne littéralement !
Et après, quand ce chien baisse d'intensité , on donne un coup de fouet pour réveiller tout ça et on se retrouve avec le schéma:HA actif et chien passif.
Il faut faire croire au chien qu'il est acteur de cette séquence et cela peut se faire quasiment seul , avec une balle sur laquelle on le fait aboyer. Cela évite d'  « user » les Hommes d'attaque et de se retrouver seul !
Si vous travaillez seul , votre HA n'est pas marié, ne boit pas et ne râle jamais !

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